Les États-Unis accueillent tous les ans de nombreux Français qui veulent vivre le rêve américain. L’état morose de l’économie en Europe, l’aspect flexible du marché, la croissance, il y a pleines de motivations qui poussent les habitants de France à s’expatrier chez l’oncle SAM. Voici quelques conseils pour réussir sa migration.
Sommaire
Voyager pour l’Amérique
Rêver des USA n’est pas suffisant. Il faut passer aux actes en demandant un visa d’entrée appelé le visa ESTA USA, fournir pour les entrepreneurs un projet de société accompagné des moyens pour son financement, envoyer les diplômes universitaires pour prouver ses compétences, ou se positionner en tant que futur investisseur sur le sol américain.
Les Américains sont accueillants et les immigrés trouvent leurs places. Ils sont constamment animés par le désir de se mouvoir pour s’imposer et maintenir leur leadership mondial. Seulement, ils apprécient les profils qui apportent une plus-value au pays. Après, vous devez régler les détails de votre voyage comme où vous loger, l’assurance à souscrire, l’avocat pour le juridique, la voiture à adopter, bref tous les services pour faciliter votre implantation en Amérique. La french touch conférence fournit des informations capitales pour la migration des Français aux USA.
New York, ville de culture
Si la French touch débarque à New York, c’est pour des raisons évidentes. C’est la ville la plus cosmopolite du pays, qui accueille des universités de renoms comme New York University et est définie comme la capitale de la culture des États-Unis, bien que ce leadership soit concurrencé par Los Angeles. La presse de Los Angeles évoque constamment New York et son attractivité économique et culturelle.
Depuis le XIXe siècle, New York a ravi à vedette à Philadelphie, en devenant le centre des maisons d’éditions et de presse, continue d’attirer les écrivains. De célèbres romanciers lui rendent hommage, notamment Paul Auster, Tom Wolfe, Ernest Hemingway, de même que les artistes comme Edward Hopper, Woody Allen et Andy Warhol.
Les start-up françaises peuvent bénéficier du dynamisme de New York et son attractivité économique si elles sont bien conseillées. Le rêve américain a permis à des auteurs noirs de devenir célèbres comme Ralph Ellison avec Invisible Man et James Baldwin avec Go Tell it on the Mountain. New York, c’est aussi la ville de musées de renommée internationale comme le Metropolitan Museum of Art dont l’inauguration date de 1870.
La French touch à New York
Dans la nouvelle vague de migration des français aux USA, on trouve de nombreux entrepreneurs qui veulent promouvoir l’excellence du pays à l’international. Et ils misent plus sur la technologie. Certes, le mot « French touch » renvoie plus au succès de la musique électronique venue de France à l’international, elle concerne aussi de nombreux domaines comme le high-tech.
La « French touch » magnifie la qualité, mais plus, et particulièrement l’originalité du talent français. Pour que cette notion s’expatrie aussi abondamment, c’est en raison d’un changement radical des comportements. On le sait, de nombreux talents sortent des écoles ingénieurs de France, les matheux français sont adulés à l’international surtout dans la science et la finance. Ce qui contraste avec les étudiants sortis il y a une dizaine d’années qui préféraient faire carrière dans un grand groupe ou intégrer la fonction publique. Dorénavant, les jeunes sollicitent plus les start-up françaises ou créent leur entreprise, une fois sortie de l’école de commerce ou d’ingénierie.
Les obstacles éventuels
Il ne s’agit pas d’un secret, l’internationalisation s’accompagne toujours des inconvénients, les obstacles que l’on rencontre dans le pays. Le premier écueil et pas des moindres selon Jérôme Lecat PDG du cloud Scality est la langue. Ce qui est lis en cause ici ce n’est pas l’accent français. Pour le dirigeant de cette start-up en pleine expansion, les Français qui veulent réussir en Amérique doivent être confortables au cours d’une négociation en anglais, sans être dérangé par le vocabulaire, et maîtriser tous les dialectes.
Parmi les obstacles que l’on rencontre dans l’implantation d’entreprise high-tech aux USA, le désir des Américains d’une expérience utilisateur vraiment simplifiée. En d’autres mots, le client exige une interface véritablement intuitive. Il y a aussi les problèmes dans le recrutement. L’un des points forts dans l’enseignement américain, c’est qu’ils inculquent aux apprenants une grande confiance et les préparent aux entretiens d’embauche, pour qu’ils excellent dans ce domaine. Du coup, même les médiocres paraissent excellents. Pour contourner cela, il faut demander les références auprès des personnes de confiance avec qui on a des points communs.
Un management à l’opposé de l’Hexagone, une rude concurrence, un vaste territoire, des imprécisions juridiques, que d’embûches sur votre route.