Une ferme constitue un élément de charpente qui sert de support pour la couverture d’une construction dotée d’un toit à pentes. La ferme est composée de bois ou de métal. De nombreux éléments sont assemblés pour aboutir à une ferme. Pour une construction industrialisée, ces éléments de ferme bénéficient d’un assemblage de sections de bois avec des connecteurs métalliques ou des goussets faits en contreplaqué. Cet ensemble est appelé fermette. La pose des fermettes est réalisée avec des entraves plus étroits.
L’isolation des combles en charpente fermette intègre deux possibilités. En fait, l’isolation thermique de la charpente fermette peut adopter une simple couche ou une double couche. Ces isolations sont effectuées entre les fermettes ou les sous-fermettes.
L’isolation entre les chevrons ou les fermettes constitue l’une des manières les plus populaires en termes de méthode d’isolation. Les techniques des fermettes proviennent des États-Unis et leur apparition dans l’hexagone date de 1968.
Le mode d’isolation d’une charpente à fermettes
Pour l’isolation thermique de la charpente fermette, on peut opter entre la technique du soufflage ou la méthode du rouleau. Dans tous les cas, on admet l’isolation de la sous-toiture. En outre, l’isolation entre les chevrons ou les fermettes sont possibles via 3 systèmes distincts. On peut retenir l’isolation par panneaux semi-rigide de laine minérale, l’isolation par matelas souples de laine minérale à languette. On peut également compter sur l’isolation par plaques rigides.
Le cas de l’isolation semi-rigide entre chevrons
Pour cette option, les panneaux admettent une largeur de 10 à 20 mm en sus par rapport à l’espace destiné à l’isolation. Ainsi, l’isolant est serré entre les chevrons. S’il s’agit d’une toiture incluant une sous-toiture, les panneaux sont apposés sur la sous-toiture, pour se protéger des courants convectifs. Si la toiture ne comprend pas de sous-toiture, les panneaux sont posés à une distance raisonnable des éléments de couverture de la charpente fermette.
L’option de l’isolation par matelas souples de laine minérale à languettes
Ce système repose sur un matelas souple à languettes car il est revêtu d’un pare-vapeur. Il s’adresse essentiellement aux toitures simples qui possèdent une distance régulière entre les chevrons et les fermettes.
Pour leur part, les languettes profitent d’un agrafage par chevauchement sur la partie inférieure de la structure du toit. Ensuite, le recouvrement est fermé par le biais d’une bande adhésive, ou d’une latte en bois. Ce dispositif permet d’assurer l’étanchéité par rapport à l’air et à la vapeur. L’épaisseur du matelas doit être équivalente à la hauteur des chevrons sur une charpente fermette.
L’application des matelas contre la sous-toiture permet de lutter contre les fameux courants convectifs. Dans le cadre d’une rénovation sans sous-toiture, les matelas sont maintenus à distance par des éléments de couverture.
L’isolation thermique par plaques rigides
Les plaques rigides de la charpente fermette sont constituées par des plaques de mousse synthétique ou de verre cellulaire. Ces plaques font l’objet d’un glissement entre les chevrons ou les fermes. Cela permet de générer un vide technique sur la partie intérieure. Ce dispositif autorise le passage des conduites ou l’encastrement d’appareils. Une toiture avec sous-toiture garantit l’application de panneaux à distance des éléments de couverture. L’étanchéité des joints à l’air et à la vapeur d’eau est effectuée par l’injection de mousse de polyuréthane ou PUR. On peut aussi faire du collage par bandes de joints. Cette étanchéité est possible entre les panneaux ou entre les panneaux et la charpente. Sinon, on peut la pratiquer entre les murs.
Pour la pose entre fermettes, la seconde épaisseur d’isolant propose une installation sous fermettes, dans le but de limiter le pont thermique de la charpente fermette.