Le temps passe vite ! Trois années se sont déjà écoulées depuis l’introduction du Sony A1, le premier appareil photo sans miroir capable de rivaliser à armes égales avec un reflex haut de gamme, même sur son terrain le plus propice : la photographie sportive.
Aujourd’hui, Sony annonce la deuxième génération de son fleuron, l’A1 II (ILCE-1M2), dans un contexte qui a, entre-temps, quelque peu évolué et s’est consolidé. Nikon a présenté son excellent Z9 et, quelque temps plus tard, son frère Z8, qui, en termes de structure, est le plus proche rival du Sony A1. Canon, pour sa part, a présenté l’EOS R3 et, plus récemment, son « véritable » fleuron, l’EOS R1, dont nous n’avons eu qu’un avant-goût pour l’instant.
Appareil photo Sony A1 : le king est de retour
Afin de renforcer sa position, Sony a affiné son produit phare en se concentrant sur la convivialité et les fonctions d’aide à la prise de vue. Le cœur de l’appareil photo est resté complètement inchangé, à commencer par le capteur Exmor RS de 50 Mpixels qui a rendu possible la première génération de l’A1.
Cependant, grâce à un processeur Ai dédié, selon les ingénieurs de Sony, l’A1 II gère mieux le bruit, garantissant des images plus propres à des sensibilités moyennes-élevées, reconnaît mieux la scène devant lui, garantissant non seulement une mise au point plus précise mais aussi une meilleure balance des blancs et des couleurs plus précises dans des situations difficiles (ombres), dispose d’un stabilisateur plus efficace, d’une nouvelle fonction RAW multi-shot qui ne multiplie pas la résolution mais réduit le bruit, et de nouvelles fonctions de pré-photographie et de prise de vue en continu avec une cadence accrue, empruntées à l’A9 III.
Une évolution donc, pas une nouvelle révolution. Une évolution qui facilite la tâche du photographe et augmente les chances d’obtenir un résultat optimal. Une évolution qui augmente de 200 euros le prix catalogue déjà non négligeable du modèle précédent, portant le total à 7500 euros pour le seul boîtier de l’appareil photo.
Cela fait de l’A1 II l’un des appareils les plus chers de son segment, si ce n’est le plus cher de tous les temps: l’EOS R1 coûte encore plus cher, environ 7750 euros, mais à l’A1 II de Sony il faut ajouter, si l’on veut le même type d’opération, le grip vertical VG-C5 d’une valeur de 450 euros et le coût de la deuxième batterie. Le Nikon Z9, à titre de comparaison, a fait ses débuts à environ 6100 euros…
L’appareil sera disponible à partir de la première semaine de décembre, et a été testé avec un objectif qui est lui-même un nouvel ajout important au catalogue Sony : il s’agit du FE 28-70mm F2 GMaster, auquel nous consacrerons une revue séparée.